# 3

Jeudi 28 juin 2012 à 18:29


http://la.petite.fleur.violette.cowblog.fr/images/Nouveauxarticles/LaboFac/Planchecontact.jpg
Ca a pris un peu plus de temps que prévu.

   Mais voici l'article photo à défaut de celui sur la customisation de table de nuit. Mathou et moi avons des vies trépidantes qui ne suivent pas de programme, elles sont libres et sauvages. L'atelier déco ce sera donc pour une autre fois. Présentement nous allons parler de

Planches contact

   C'est pas hyper compliqué alors pour une fois je vais essayer de faire simple et court [ à voir si j'y arrive ].
Alors, qu'est-ce qu'une planche contact? Tout d'abord c'est ce que vous pouvez voir au-dessus. Généralement ce sont tous les négatifs d'une seule pellicule mais vous pouvez faire une planche contact avec plusieurs morceaux de plusieurs pellicules si la folie vous en dit [ c'est juste qu'après t'as grave du mal à t'y retrouver ]. Du coup ça permet d'avoir une vision d'ensemble de toutes les photos et voir à peu près comment elles rendent une fois sur papier. On peut donc choisir plus facilement quelle photo on peut développer ou non et ça donne aussi une idée de la difficulté qu'on aura à la développer ou pas.

   Pourquoi on appelle ça "planche-CONTACT"? Tout simplement parce que le négatif est au contact du papier contrairement au développement classique. Un petit schéma pour illustrer mon propos.

http://la.petite.fleur.violette.cowblog.fr/images/Nouveauxarticles/LaboFac/Schemaplanche.jpg

   J'espère que mon super schéma vous plait et vous parle [ je l'ai fait avec amour sous Paint ]. La plaque de verre [ même si on lit pas bien ] sert à bien coller le négatif au papier. S'il est courber, ça peut faire une légère déformation dans l'image imprimée sur le papier.

   Si vous voulez vous la jouer photographe pro, vous pouvez vous procurer une petit loupe comme celle-ci afin de mieux voir la photo [ parce que c'est petit quand même ], ainsi qu'un crayon aquarelle rouge pour sélectionner vos photos de façon voyante et professionnelle comme suit.

   Article simple et concis: CHECK!
 

# 2

Jeudi 8 décembre 2011 à 13:16


http://la.petite.fleur.violette.cowblog.fr/images/Nouveauxarticles/LaboFac/Photo2.png
Parlons photo.

   Histoire de passer à quelque chose de plus joyeux que " comment H. me fait péter les plombs ". Nous allons donc passer au deuxième épisode de cette catégorie. Un article court et simple qui traitera

Des bains

   Pas les bains turcs ou autre chose de ce genre. Bien sûr. Mais les différents bains dans lesquels il faut plonger le papier lors du processus de révélation [ rien de mystique. Quoique... ]. Cette étape est présente tout au long de notre activité au labo puisqu'elle sert à révéler les bouts d'essai [ comme son nom l'indique c'est pour faire des essais; de réglages de lumière, temps d'exposition, contrastes. Ce sont des petites bandes de papier qu'il faut placer judicieusement sous l'agrandisseur ] ainsi que la photo finale.

http://la.petite.fleur.violette.cowblog.fr/images/Nouveauxarticles/LaboFac/Bains.jpg

   Comme vous pouvez le constater, il y a quatre bains en tout. Les noms sont plutôt explicites mais je vais apporter quelques petites précisions quand même. Les temps que j'indique dépendent de la concentration du produit et de sa qualité. Ce n'est donc pas une vérité universelle.
 
  • Le Révélateur: c'est la première étape et la plus magique puisque c'est dans ce liquide que le papier que l'on vient d'exposer à la lumière de l'agrandisseur, mais qui est encore blanc, révèle l'image. C'est un peu le moment que je préfère: regarder l'image apparaître peu à peu. En général c'est aussi à ce moment-là que tu te rends compte si tes réglages étaient bons ou pas. Si ton bout devient vite tout noir, t'as plus qu'à recommencer. Pour ce bain il faut laisser le papier 2'30 min.
  • Le Bain d'arrêt: tout simplement pour arrêter la révélation. C'est un simple mélange d'eau et de vinaigre d'alcool, l'idée étant de rincer le liquide de révélateur pour que ça s'arrête. Même si une photo ne peut pas se révéler plus que ce qu'elle a été exposée. Vous me suivez? en gros, même si tu laisses ton papier 1h dans le révélateur, ça va pas devenir noir. Généralement c'est 1 min pour ce bain.
  • Le Fixateur: qui est donc fait pour fixer l'image. Je n'entrerai pas dans les détails sinon je serais obligée de vous expliquer qu'on appelle " argentique " la photo avec film parce que sur le papier et le négatif il y a des grains d'argent etc. Bref. On laisse notre photo de 5 à 8 min. Tu peux donc partir faire autre chose pendant ce temps-là.
  • Le Rinçage: c'est pour enlever tout les restes de produits. Là tu peux oublier ta photo et aller faire une promenade dans le parc à côté. Pour ce qui est des bouts d'essai, tu les trempes et tu frottes avec les doigts pour que ça aille plus vite.

   Pendant les trois premiers bains, il ne faut pas oublier de faire des bulles avec les pincettes. Ou plus sérieusement, agiter le liquide et votre papier pour que les réactions se fassent bien de façon homogène. Et la toute dernière étape c'est le séchage. Soit comme dans les films en les suspendant à un fil avec des pinces à linge soit en les plaçant dans la sécheuse électrique [ beaucoup moins glamour d'un coup mais tellement plus rapide ].
 
 

# 1

Dimanche 20 novembre 2011 à 18:29


http://la.petite.fleur.violette.cowblog.fr/images/Nouveauxarticles/LaboFac/Photo1.png
Commençons par le commencement.

   Ou tout du moins essayons. Voici donc la toute première photo que j'ai tiré, avec ses marges ratées mais un contraste plutôt réussi.
   Pour le tout premier article que cette nouvelle catégorie pas de détails techniques parce que je ne les maîtrise pas encore assez bien pour les expliquer de façon agréable. Pour commencer intéressons-nous au sujet suivant

Le papier photo

   Alors, forcément, pour certains ce qui sera dit apparaîtra comme une évidence. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. J'imagine que c'est selon le degré d'intérêt pour le sujet qui joue aussi. J'essaierai d'être le plus claire et simple possible.

   Il existe plusieurs types de papiers, voici les plus communs: brillant [ plutôt classique ], mate [ je pense que vous voyez ce que ça donne ], perlé [ un peu entre les deux ]. Parce que ya aussi les barytés et autres mais je ne saurais pas trop quoi en dire. La principale différence qu'il y a entre ces types de papiers c'est le rendu des contrastes et la profondeur de l'image. Par exemple un papier brillant donne de beaux contrastes bien prononcés et une profondeur intéressante, contrairement au papier mate qui donnera une image plus " plate ".

   La seule chose vraiment importante à savoir sur le papier c'est qu'il est photosensible. C'est à dire que lorsque tu l'exposes à la lumière, il réagit en noircissant. Alors vous pensez bien qu'il ne faut jamais, oh grand dieu JAMAIS, ouvrir une pochette en dehors d'un chambre noire avec des lumières rouges [ rappelez-vous les scènes de film qui se passent dans ces pièces ], sinon elle est cramée et t'as plus qu'à en racheter une.

   Donc, c'est cette photosensibilité qui est utilisée pour " imprimer " l'image sur le papier. Pour ceci nous utilisons un agrandisseur [ clic et tu verras à quoi ça ressemble, avec un joli schéma de comment ça fonctionne ] qui projette de la lumière à travers le négatif [ une fois que tu as terminé tous les réglages chiants, que j'expliquerai plus tard]. Et là je vais répondre à la question qui vous torture depuis des années, sans jamais trouver de réponse! Si sur un négatif les blancs sont noirs et vice versa c'est parce qu'il a une fonction de pochoir. Alors si vous avez tout suivi [ et que vous savez ce qu'est un pochoir ] vous aurez compris que les zones noires du négatif protègent le papier blanc de la lumière, donc il ne noircit pas, et les zones claires la laissent passer pour que le papier réagisse. Ainsi la photo devient positive, c'est-à-dire comme tu vois dans la vraie vie. Enfin dernier élément sur le papier: plus il est exposé, plus il noircit. L'agrandisseur est donc muni d'un minuteur [enfin, ça se compte en secondes ] pour choisir le temps d'exposition, en fonction du rendu que vous souhaitez.

   Et en bonus, une chanson sur les papiers. Ha ha je suis drôle.

Les Petits Papiers by Noir Désir on Grooveshark
Mais faut pas croire ce qu'il dit, c'est pas QUE Noir Désir.
C'est une version du collectif Liberté de Circulation.
 

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