Se détendre. Enfin.

   Quand on attend quelque chose depuis longtemps, on ne réalise pas vraiment ce qu'il nous arrive lorsqu'on l'obtient. Tout est fini. Ou presque. Il ne reste que quelques jours au Clandestin. De toute façon je ne suis pas chez le Doc. Je me repose ailleurs. Et je peux enfin me laisser aller à mes envies. Aller au parc, peindre, écouter plein de musique, ne rien faire, regarder des mauvaises séries espagnoles, mettre sur pied le projet "urbex journey" [ plus de détails une prochaine fois. Ce sera grand ], aller au cinéma et bien d'autres choses.

   Juste un mot pour conclure cette année d'études: je n'obtiendrai pas ma deuxième Licence. Je vous interdis de dire qu'on ne sait pas et que peut-être j'aurai une bonne surprise. Quand les profs interdisent le dictionnaire, je ne peux que rendre des feuilles blanches. C'est sympa pour des rattrapages qui sont censés te donner une meilleure note. Bref.
   Maintenant on attend la réponse de ceux qui vont décider de mon avenir. La commission se réunit le 28. On va essayer de ne pas trop y penser et on réfléchira le moment venu. En attendant, on profite juste au jour le jour.

Je serai gentille plus tard.

   Tout d'abord je voudrais décerner le Grand Prix du Répugnant et du Dégoût au Clandestin. Bravo! Cela fait maintenant 7 jours [ sinon plus ] qu'il ne s'est pas brossé les dents ni ne s'est douché. Quand je vous disais que ces notions lui étaient approximatives, c'était pas pour déconner.

   Bref. Je m'énerve un peu, j'avoue. Cependant mon dégoût pour sa personne atteint son summum. Fort heureusement il s'en va dans deux semaines. Terminé le Clandestin, finies les menaces de suppression d'internet, l'odeur pestilentielle quand il ouvre la porte, les pots de sauce tomate moisis sur l'étagère, les conserves moisies dans le frigo et les cartons moisis dans la chambre. Bientôt je pourrai respirer tranquillement. Bientôt tout sera terminé et je pourrai tourner la page. En attendant il me reste 6 examens à passer. Les premiers c'était aujourd'hui. Fail. Tant pis. Du moment que tout ça passe le plus vite possible.

   Sur ce je retourne étudier la théocratie de Médine [ qui en fait n'en était pas une ].
 

 

 

Un jour, je remettrai de meilleures photos.

   J'ai besoin de pression, de délais courts pour être productive. Sinon je suis une vilaine paresseuse. Le revers de cette technique c'est que je frôle la crise de nerfs à chaque fois. Je jure de ne jamais recommencer mais c'est comme les résolutions du premier de l'an.

   Aujourd'hui je dois me remettre dans le bain après un mois de vacances. Dur. Demain ce sont les résultats. Une semaine pour réviser 11 matières [ en perspective, peut-être qu'il y en aura plus ] et apprendre à faire un commentaire de texte dans une langue que je ne maîtrise pas. C'est dans ces cas-là que je me maudis de tout faire à la dernière minute. Problème principal: j'ai abandonné depuis longtemps l'idée de valider cette foutue année. Je reste persuadée que j'obtiendrai les mêmes résultats et que tout ça aura servit à rien [ ouais je sais, c'est jamais perdu tout ça ]. Mais. J'ai un orgueil bien présent et je n'apprécie pas trop l'idée de baisser les bras de la sorte. Nous voici donc en plein dilemme, déchirée entre deux puissantes tendances. Que faire? Intégrer le troisième élément; je veux qu'il soit fier de moi.
   L'épreuve de rouvrir mes classeurs est passée. Terrassée. Mais...

La suite au prochain épisode!