Je ne sais pas qui sont ces filles.
Souvent je me remémore les dernières paroles que j'ai échangées avec le père du Clandestin...
- Maintenant on vous laisse, en espérant que tout se passe bien. S'il y a le moindre problème, n'hésitez pas à me contacter.
- Oh! Vous en faites pas, il n'y a pas de raisons pour que ça se passe mal.
Quelle ne fut pas ma naïveté à cet instant. J'étais dans l'ignorance la plus totale, complètement dépourvue face à ce qui allait advenir. Cette semaine je lui [ le Clandestin ] ai rappelé pour la 3e fois que les déchets de McDo ne se stockaient pas derrière le lit. Visiblement les 5 mètres qui le séparent de la poubelle de la cuisine lui sont infranchissables. L'air en-dehors de son trou est sans doute trop pur pour lui.
Bientôt j'en serai débarrassée et c'est tant mieux. On pourra passer à autre chose.
Cependant la deuxième étape est un échec. On réfléchit et on trouve une alternative. Sauf que ce n'est pas si simple lorsque tu te retrouves dans la peau de Roméo et Juliette. On affronte l'autorité parentale et on persévère. Même à 23 ans. Parce que pour réaliser les projets qui nous tiennent à coeur, il faut se bouger le cul. Je sais, ça fait morale de mauvais film américain. Mais c'est pas complètement faux, n'est-ce pas?
N'oubliez pas: l'éventail est la meilleure invention du monde puisque, où que tu sois, tu as la clim avec toi! [ et c'est vachement class ]